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EN PRATIQUE
Le
praticien
va d’abord
réaliser « l’étude
implantaire »,
c'est-à-dire
qu’il
mesure
les clichés
radiologiques
et scanner,
qu’il
aura au
préalable
prescrit.
Il réalise
aussi des
modèles
en plâtre
de la dentition
de son
patient
candidat
aux implants,
pour pouvoir
définir
un plan
de traitement
accompagné d’un
devis précis.
Le
praticien
pourra
s’assurer par des
analyses
biologiques
complémentaires
et un questionnaire
médical
confidentiel
que le
patient
est en
bonne santé.
Il pourra
se mettre
en rapport
avec le
médecin
traitant,
si nécessaire.
Dans
la très
grande
majorité des
cas, la
pose d’implants
se réalise
sous anesthésie
locale
(comme
un soin
dentaire
classique)
associée éventuellement à une
prémédication.
Rares sont
les cas
où le
praticien
a recours à l’anesthésie
générale,
qui complique
et alourdit
l’intervention.
De
l’avis
de patients
déjà traités, il n’y
a pas à proprement
parlé de
douleurs
après
la pose
d’un
implant,
pas plus
qu’après
un soin
dentaire
habituel.
Il est
seulement
conseillé,
dans les
jours qui
suivent
l’intervention
d’avoir
une mastication
très prudente à base
d’aliments mous.
Comme
nous l’avons
déjà évoqué,
le praticien
doit pouvoir
bénéficier, au sein
de son
cabinet
dentaire,
d’un
plateau technique
spécialisé,
dédié à l’implantologie
(bloc opératoire),
garantissant
auprès
de son
patient,
hygiène
et asepsie
rigoureuse,
ainsi qu’une
zone de
stérilisation
répondant
aux normes
actuelles.
Comme
dans toutes
les interventions
médicales,
une éventuelle
complication
peut se
manifester.
L’implant
bouge,
ne se soude
pas bien à l’os
de la mâchoire.
Il conviendra
alors de
le déposer
(c’est
très
facile
puisque
l’implant
n’est
pas soudé à l’os),
d’attendre
quelques
semaines
la cicatrisation
du site
opératoire
avant d’implanter à nouveau.
Les
implants
sont très
fiables
dans le
temps. Pour peu
que le
plan de
traitement
ait été posé dans
de bonnes
conditions,
que le
nombre
d’implants
soit suffisant,
leur durée
de vie
dépasse
largement
la dizaine
d’année.
Bon nombre
d’implants
posés à la
fin des
années
80 sont
encore
en fonction
actuellement.
Le taux
de succès
classiquement
admis pour
ce genre
de méthode
varie entre
95 et 97%.
Les
implants
ne sont
pas inscrits
au barème
de la Sécurité Sociale. On dit
qu’ils
sont « hors
nomenclature ».
Ils ne
sont donc
malheureusement
pas remboursés.
Le patient
aura néanmoins
la possibilité de
se renseigner
auprès
de son
assurance
ou de sa
mutuelle
complémentaire.
Certaines
délivrent
une prise
en charge
partielle,
mais c’est
encore
assez rare.
Devant
une dépense
de soins
implantaires,
généralement
imprévue,
le patient
aura aussi
la possibilité de
se tourner
avantageusement
vers un
organisme
de financement
ou sa banque
afin d’étudier
une éventuelle
solution
de crédit.
Une
fois le
traitement
terminé, le patient
devra suivre
d’une
façon
scrupuleuse
les consignes
données
par le
praticien.
L’entretien
de la reconstruction
implantaire
est le
garant
de la durée
de vie
du traitement.
Une hygiène
rigoureuse,
un brossage
dentaire
après
chaque
repas,
l’utilisation
de brossettes
interdentaires
et le passage
d’un
hydropulseur
ne pourront
qu’améliorer
cet entretien.
Bien entendu,
un contrôle
régulier
chez le
praticien,
une fois
par an
est souhaitable.
Il
existe
de nombreuses
techniques
implantaires
différentes suivant
chaque
cas. De
la plus
rapide
avec pose
de l’implant
et mise
en place
de la dent
artificielle
quelques
heures
après,
aux cas
plus importants
avec greffes
osseuses
préalables
où la
durée
des soins
dépasse
plusieurs
mois. Le
praticien,
après
l’étude
implantaire,
sera en
mesure
d’expliquer à son
patient
la durée
totale
du plan
de traitement.